Échauffourées à Yopougon entre jeunes militants de Gbagbo et de Ouattara
Jeune Afrique
Nouvelles scènes de chaos à Abidjan, après celles de vendredi et de lundi derniers. Selon de nombreux témoins, quelques centaines de jeunes supporteurs du candidat de l’opposition Alassane Dramane Ouattara (ADO) ont voulu tenir un rassemblement dans le quartier populaire de Yopougon, fief du président sortant Laurent Gbagbo, dans le cadre de la campagne pour le second tour de la présidentielle qui doit se tenir dimanche 28 novembre.
Mais de jeunes sympathisants du Front populaire ivoirien (FPI) du chef de l’État ont voulu refouler les militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, opposition). Cette résistance peu pacifique a entraîné de violents affrontements entre les deux groupes. La police est rapidement intervenue, évitant que les échauffourées ne fasse des victimes, selon des témoins.
Ces violences interviennent dans un climat de fortes tensions. Mais si les deux candidats ne semblent pas prêts à adoucir leurs propos, de nombreux appels au calmes se sont élevés dans la société dite civile. Dans un communiqué publié mercredi, par exemple, le nonce apostolique à Abidjan, Ambroise Madtha, parlant au nom du corps diplomatique s'est dit « préoccupé par les violences » et a appelé les prétendants à « exiger de leurs militants le calme et la sérénité ». (Avec AFP)
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C’est la troisième fois en moins d’une semaine que des violences opposent de jeunes militants des deux candidats finalistes à l’élection présidentielle ivoirienne, Laurent Gbagbo et Alassane Dramane Ouattara (ADO). Cette fois, les affrontements ont eu lieu dans un fief du président sortant : Yopougon.
Mais de jeunes sympathisants du Front populaire ivoirien (FPI) du chef de l’État ont voulu refouler les militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP, opposition). Cette résistance peu pacifique a entraîné de violents affrontements entre les deux groupes. La police est rapidement intervenue, évitant que les échauffourées ne fasse des victimes, selon des témoins.
Ces violences interviennent dans un climat de fortes tensions. Mais si les deux candidats ne semblent pas prêts à adoucir leurs propos, de nombreux appels au calmes se sont élevés dans la société dite civile. Dans un communiqué publié mercredi, par exemple, le nonce apostolique à Abidjan, Ambroise Madtha, parlant au nom du corps diplomatique s'est dit « préoccupé par les violences » et a appelé les prétendants à « exiger de leurs militants le calme et la sérénité ». (Avec AFP)
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