Chavirement au large du Yémen: des dizaines d'Africains portés disparus
AFP
ADEN (Yémen) — Des dizaines de migrants africains illégaux sont portés disparus après qu'au moins un bateau eut chaviré au large des côtes du sud du Yémen, ont indiqué lundi le ministère de l'Intérieur et un responsable local.
Le nombre de personnes noyées ou portées disparues n'était pas clair ni les circonstances dans lesquelles un ou deux bateaux avaient chaviré.
"L'accident a été causé par de grands vents et un tsunami qui a fait chavirer les deux bateaux les transportant vers les côtes", a indiqué le ministère dans un communiqué, citant les gardes-côtes d'Aden, la grande ville du sud du Yémen.
Un bateau transportant "46 (personnes), la plupart des Ethiopiens, a chaviré près des côtes (...) de la province de Taëz. Toutes les personnes à bord, à l'exception de trois Somaliens, se sont noyées", ajoute-t-il.
Un autre bateau s'est renversé au large des côtes de la province de Lahej. Il transportait "entre 35 et 40 personnes, toutes éthiopiennes", indique le communiqué qui précise que des femmes et des enfants se trouvaient à bord.
"Leur sort reste inconnu", indique le communiqué, qui précise que des opérations de recherche sont en cours. Il n'indique pas en revanche quel jour a eu lieu le chavirement.
Cependant, le responsable de la sécurité du détroit de Bab al-Mandab a indiqué que 35 personnes étaient portées disparues. Cinq Ethiopiens et deux passeurs yéménites ont survécu, a-t-il ajouté.
Ce responsable, qui parle du chavirement d'un seul bateau, a précisé lui que l'accident était dû à un problème de moteur.
Chaque année, des dizaines de milliers d'Ethiopiens et de Somaliens fuient leur pays en proie aux violences ou aux difficultés économiques pour tenter de se rendre en bateau au Yémen, où ils espèrent trouver une vie meilleure.
Nombreux sont ceux qui meurent à bord d'embarcations en mauvais état et souvent bondées, d'autres, épuisés par leur voyage, périssent entre les mains de passeurs sans scrupules.
Les migrants arrivent dans le sud du Yémen avant de se rendre plus au nord vers la frontière saoudienne.
Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés, le nombre de personnes fuyant l'instabilité dans la Corne de l'Afrique en direction du Yémen a augmenté de 50% en 2009, atteignant le nombre record de 74.000, en empruntant la voie migratoire "la plus intensément utilisée et la plus meurtrière au monde"
ADEN (Yémen) — Des dizaines de migrants africains illégaux sont portés disparus après qu'au moins un bateau eut chaviré au large des côtes du sud du Yémen, ont indiqué lundi le ministère de l'Intérieur et un responsable local.
Le nombre de personnes noyées ou portées disparues n'était pas clair ni les circonstances dans lesquelles un ou deux bateaux avaient chaviré.
"L'accident a été causé par de grands vents et un tsunami qui a fait chavirer les deux bateaux les transportant vers les côtes", a indiqué le ministère dans un communiqué, citant les gardes-côtes d'Aden, la grande ville du sud du Yémen.
Un bateau transportant "46 (personnes), la plupart des Ethiopiens, a chaviré près des côtes (...) de la province de Taëz. Toutes les personnes à bord, à l'exception de trois Somaliens, se sont noyées", ajoute-t-il.
Un autre bateau s'est renversé au large des côtes de la province de Lahej. Il transportait "entre 35 et 40 personnes, toutes éthiopiennes", indique le communiqué qui précise que des femmes et des enfants se trouvaient à bord.
"Leur sort reste inconnu", indique le communiqué, qui précise que des opérations de recherche sont en cours. Il n'indique pas en revanche quel jour a eu lieu le chavirement.
Cependant, le responsable de la sécurité du détroit de Bab al-Mandab a indiqué que 35 personnes étaient portées disparues. Cinq Ethiopiens et deux passeurs yéménites ont survécu, a-t-il ajouté.
Ce responsable, qui parle du chavirement d'un seul bateau, a précisé lui que l'accident était dû à un problème de moteur.
Chaque année, des dizaines de milliers d'Ethiopiens et de Somaliens fuient leur pays en proie aux violences ou aux difficultés économiques pour tenter de se rendre en bateau au Yémen, où ils espèrent trouver une vie meilleure.
Nombreux sont ceux qui meurent à bord d'embarcations en mauvais état et souvent bondées, d'autres, épuisés par leur voyage, périssent entre les mains de passeurs sans scrupules.
Les migrants arrivent dans le sud du Yémen avant de se rendre plus au nord vers la frontière saoudienne.
Selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés, le nombre de personnes fuyant l'instabilité dans la Corne de l'Afrique en direction du Yémen a augmenté de 50% en 2009, atteignant le nombre record de 74.000, en empruntant la voie migratoire "la plus intensément utilisée et la plus meurtrière au monde"