Sommet de l'UA : Nicolas Sarkozy célèbre une Afrique forte

Le président francais, Nicolas Sarkozy (2e g) parmi les leaders, lors du 16e Sommet de l'Union africaine, à Addis Abeba, le 30 janvier 2011.
Le président francais, Nicolas Sarkozy (2e g) parmi les leaders, lors du 16e Sommet de l'Union africaine, à Addis Abeba, le 30 janvier 2011.
REUTERS/Thomas Mukoya
Par RFI
 
En Ethiopie, c'est ce lundi 31 janvier que s'achève le 16e sommet de l'Union Africaine. Nicolas Sarkozy, présent hier à Addis-Abéba, en tant que président en exercice du G8 et du G20, s'est fait l'avocat de la bonne gouvernance, de la démocratie, du respect des droits de l'homme. Et il a de nouveau, défendu l'élargissement à l'Afrique, du groupe des membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU. Le président francais a également tenu a souligner que l'Afrique n'avait pas échoué en matière économique, mais qu'au contraire, elle avait fait des progrès «remarquables». Un discours aux antipodes de celui prononcé à Dakar en juillet 2007.

Avec notre envoyé spécial, Jean-Karim Fall,

C’est un discours résolument optimiste à des années lumière de celui de Dakar, où Nicolas Sarkozy regrettait que l’homme africain ne soit pas rentré dans l’histoire. Sur les Hauts-Plateaux éthiopiens, le président français a célébré une Afrique forte :

« Mesdames et messieurs, vous êtes plus forts que vous ne l’imaginez. Affirmez votre poids dans les instances internationales, et le monde sera obligé de tenir compte de la parole des Africains».

Les réactions ont, d’ailleurs été globalement positives. Je préfère le Sarkozy d’Addis-Abéba, a commenté goguenard un ministre de l’Afrique de l’Ouest. Le discours du chef de l’Etat français était truffé de formules à la gloire de ce continent, trop souvent caricaturé selon lui. L’Afrique n’a pas échoué dans le domaine économique, a martelé Nicolas Sarkozy, qui a également constaté que des progrès avaient été réalisés en matière de bonne gouvernance et de démocratie.

Seule ombre au tableau, le terrorisme au Sahel, la guerre dans l’est de la République démocratique du Congo et bien sûr la crise ivoirienne sur laquelle Nicolas Sarkozy a été relativement modéré. Sur le fond et la forme peut-être, pour ne pas froisser un allié important, membre du G20 comme lui, le Sud-Africain Jacob Zuma qui soutient Laurent Gbagbo.

L'UA a désigné par consensus son nouveau président pour les 12 mois à venir, en la personne du président de Guinée équatoriale Teodoro Obiang Nguema. Il succède au Malawite Bingu wa Mutharika.

Nicolas Sarkozy, président français
Soutien aux Tunisiens et aux Égyptiens:

"La France se tient avec amitié et respect aux côtés des Tunisiens et des Égyptiens dans cette période absolument cruciale."


http://www.rfi.fr/afrique/20110131-nicolas-sarkozy-celebre-une-afrique-forte





Articles les plus consultés