Dans Abidjan quadrillée, une ultime médiation africaine

l' Humanité

Le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, était hier à Abidjan pour tenter de trouver une solution à la crise politique. Face au déploiement sécuritaire, les pro-Ouattara ont renoncé à marcher vers la primature et la RTI. 

L’ambiance était lourde, hier, à Abidjan, où était déployé un imposant dispositif sécuritaire. Si lourde que les partisans d’Alassane Ouattara ont dû renoncer à leur marche vers la primature et vers le siège de la RTI, la télévision d’État, pour éviter un bain de sang semblable à celui de la veille. «La ville est quadrillée, les commerces fermés, les rues désertes. Dans le quartier d’Abobo (un fief électoral d’Alassane Ouattara – NDLR), des miliciens et des éléments des forces de sécurité ont réprimé des jeunes qui tentaient de sortir. Cette nuit, des domiciles ont été attaqués. Cela témoigne du joug dictatorial de Laurent Gbagbo. Nous ne voulons pas de nouvelles victimes civiles, notre but n’est pas d’envoyer la population au feu», témoignait, dans l’après-midi, Karamoko Yayoro, responsable des jeunes du RDR, le parti d’Alassane Ouattara.

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