VISA - Les artistes africains ont de plus en plus de mal à venir en France (”Les Inrockuptibles”)
Le Monde
La politique de lutte contre l’immigration illégale a comme victimes collatérales les artistes africains qui tentent de venir s’exprimer en France. L’hebdomadaire culturel Les Inrockuptibles relève que de plus en plus d’entre eux, pourtant invités par des festivals ou des institutions culturelles reconnus sont confrontés à de grandes difficultés pour obtenir le sésame d’entrée sur le territoire français : le visa.
“Ubuesque ou kafkaïen ?” s’interroge le magazine. “Les deux”, répond-il dans la foulée :
“Ubuesque si l’on considère le côté systématique et arbitraire des refus de visa opposés aux demandes d’artistes invités en France, le lot d’humiliations qu’il leur faut endurer, le coût des visas refusés et des billets d’avion perdus, le temps passé par les artistes et les programmateurs qui les accueillent pour trouver une personne susceptible d’intervenir en cas de refus. Kafkaïen dans la mesure où le nombre des papiers à fournir est à la discrétion des consulats et change au cas par cas, obligeant artistes et programmateurs à passer le plus clair de leur temps à régler les problèmes de visa.”
Le principal problème, qui finalement pénalise tout le monde, de l’artiste au spectateur en passant par les programmateurs, est que “les règles ne sont pas claires”, se plaint l’administratrice d’un festival : “Selon les demandes et les artistes, on va exiger une pièce qu’on n’avait jamais demandée avant. Si tu n’as pas de relation directe et presque ‘personnelle’ avec les consulats ou d’appuis dans le corps diplomatique européen, c’est extrêmement difficile de sortir.”
http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2010/09/27/visa-les-artistes-africains-ont-de-plus-en-plus-de-mal-a-venir-en-france-les-inrockuptibles/#xtor=RSS-32280322?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
La politique de lutte contre l’immigration illégale a comme victimes collatérales les artistes africains qui tentent de venir s’exprimer en France. L’hebdomadaire culturel Les Inrockuptibles relève que de plus en plus d’entre eux, pourtant invités par des festivals ou des institutions culturelles reconnus sont confrontés à de grandes difficultés pour obtenir le sésame d’entrée sur le territoire français : le visa.
“Ubuesque ou kafkaïen ?” s’interroge le magazine. “Les deux”, répond-il dans la foulée :
“Ubuesque si l’on considère le côté systématique et arbitraire des refus de visa opposés aux demandes d’artistes invités en France, le lot d’humiliations qu’il leur faut endurer, le coût des visas refusés et des billets d’avion perdus, le temps passé par les artistes et les programmateurs qui les accueillent pour trouver une personne susceptible d’intervenir en cas de refus. Kafkaïen dans la mesure où le nombre des papiers à fournir est à la discrétion des consulats et change au cas par cas, obligeant artistes et programmateurs à passer le plus clair de leur temps à régler les problèmes de visa.”
Le principal problème, qui finalement pénalise tout le monde, de l’artiste au spectateur en passant par les programmateurs, est que “les règles ne sont pas claires”, se plaint l’administratrice d’un festival : “Selon les demandes et les artistes, on va exiger une pièce qu’on n’avait jamais demandée avant. Si tu n’as pas de relation directe et presque ‘personnelle’ avec les consulats ou d’appuis dans le corps diplomatique européen, c’est extrêmement difficile de sortir.”
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