Ecrivains Africanistes et Coopération France-Afrique
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Les indépendances en série de 1960 ayant été autant d’épisodes d’une décolonisation en trompe-l’œil, on ne s’étonnera pas que la langue française, après avoir franchi sans aucun péril ce cap, poursuive sa carrière de domination dans nos pays, s’appesantissant même plus lourdement qu’auparavant sur la vie des populations, en particulier du petit peuple sans défense. Critère d’appartenance ou d’aspiration à l’élite indigène, elle est aussi le meilleur instrument de domestication des esprits, si l’on songe par exemple que la seule presse capable d’influencer réellement en profondeur, c’est celle qui vient de France. Outil par excellence d’un impérialisme multiforme, elle favorise et même comble le sentiment de supériorité des agents de la domination française, en les dispensant ici d’un effort qui leur est imposé partout ailleurs. L’Afrique Noire et la France, par les contingences de l’histoire de leurs peuples depuis cinq siècles, ont ainsi eu à nouer des contacts divers, caractérisés par des échanges culturels, économiques et sociaux. Dès lors, la coopération, comme le définit Roland Louvel est un « discours et une pratique ». C’est une forme d’aide à certains pays en voie de développement. Il sera question pour nous de cerner les différents contours de la coopération France –Afrique en ressortant la position de Roland Louvel tout comme celle des intellectuels,des écri-vains qu’il cite dans Quelle Afrique pour quelle coopération ? Ensuite nous présenterons les grandes idées qui découlent de cet essai et enfin nous ferons un tour d’horizon sur les regards croisés et sur quelques perspectives.
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Les indépendances en série de 1960 ayant été autant d’épisodes d’une décolonisation en trompe-l’œil, on ne s’étonnera pas que la langue française, après avoir franchi sans aucun péril ce cap, poursuive sa carrière de domination dans nos pays, s’appesantissant même plus lourdement qu’auparavant sur la vie des populations, en particulier du petit peuple sans défense. Critère d’appartenance ou d’aspiration à l’élite indigène, elle est aussi le meilleur instrument de domestication des esprits, si l’on songe par exemple que la seule presse capable d’influencer réellement en profondeur, c’est celle qui vient de France. Outil par excellence d’un impérialisme multiforme, elle favorise et même comble le sentiment de supériorité des agents de la domination française, en les dispensant ici d’un effort qui leur est imposé partout ailleurs. L’Afrique Noire et la France, par les contingences de l’histoire de leurs peuples depuis cinq siècles, ont ainsi eu à nouer des contacts divers, caractérisés par des échanges culturels, économiques et sociaux. Dès lors, la coopération, comme le définit Roland Louvel est un « discours et une pratique ». C’est une forme d’aide à certains pays en voie de développement. Il sera question pour nous de cerner les différents contours de la coopération France –Afrique en ressortant la position de Roland Louvel tout comme celle des intellectuels,des écri-vains qu’il cite dans Quelle Afrique pour quelle coopération ? Ensuite nous présenterons les grandes idées qui découlent de cet essai et enfin nous ferons un tour d’horizon sur les regards croisés et sur quelques perspectives.
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