Guinée: " Je défie quiconque qui arriverait à relever un obstacle venu du Président de la transition." dixit Tibou Camara face à la presse!
allAfrica
Bah Ibrahima Gallé
3 Novembre 2010
D'entrée de jeu, le Ministre d'État a laissé entendre que ce retard n'émane nullement de la volonté du Président de la transition qui, à ses yeux, a parfaitement accompli sa mission. Car souligne-t-il, "selon les accords de Ouagadougou signés le 15 janvier dernier se limitait à la restructuration de l'armée guinéenne. Et il a réussi à faire adhérer ses compagnons d'armes au processus de la démocratisation du pays."
Aux dires de Tibou Camara, l'organisation des élections était une tache confiée au Gouvernement d'union nationale que dirige Jean Marie Doré. "C'est avec amertume que le Président de la transition constate le retard enregistré dans le processus électoral." Nous a-t-il confié. Avant d'ajouter " Je défie quiconque qui arriverait à relever un obstacle venu du Président de la transition."
Pour le Ministre d'État Secrétaire Général à la Présidence, tout ce retard est imputable d'abord aux leaders politiques engagés pour le second tour de la présidentielle. Pour la raison bien simple que chaque candidat à un moment donné avait voulu avoir le contrôle de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Ensuite la crise de leadership qui prévalait au sein de cette institution qui a la charge d'organiser tout scrutin en Guinée et qui a fini par mettre toutes ses faiblesses au grand jour.
Répondant à la question d'un confrère relative aux violences politiques qui ont secoué Conakry et certaines Préfectures de l'intérieur, le Ministre Secrétaire Général à la Présidence dira que les autorités de la transition regrettent ses violences et les condamnent vigoureusement. Pour illustrer ses propos, il est allé jusqu'à paraphraser le Général Konaté qui dans sa récente adresse à la nation avait dit: " Tous les Guinéens sont libres d'habiter là où ils veulent sur toute l'étendue du territoire national." Il est donc anormal qu'un Guinéen soit traqué à cause de son appartenance politique ou religieuse" a-t-il regretté. Sans pour autant dévoiler devant les hommes de médias des sanctions envisagées par les autorités de la transition contre les auteurs.
Et pour conclure, il dira que la date de dimanche 7 octobre, retenue pour l'organisation du second est irrévocable et indéfectible. A défaut ce sera un échec pour toutes les autorités de la transition. C'est tout dire.
http://fr.allafrica.com/stories/201011030893.html
Et pour conclure, il dira que la date de dimanche 7 octobre, retenue pour l'organisation du second est irrévocable et indéfectible. A défaut ce sera un échec pour toutes les autorités de la transition. C'est tout dire.
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